Protégée par quelques motos autour d’elle, le Musée Baster expose une Brough Supérior SS-100, l’une des motos les plus prestigieuses au monde, mais pourquoi ?!
L’histoire de Brough Supérior se trouve à Nottingham, Angletterre, qui a vu naître William Edward Brough en 1861.
William Edward Brough est l’un des pionniers de l’histoire automobile et motocycliste d’Angleterre.
En 1871, à l’age de 10 ans, William Edward Brough, intègre la « Nottingham High Pavement School » sous le nom de inscrit William Edward Slack, du nom de jeune fille de sa mère qui n’était pas mariée lors de sa naissance.
Durant son parcours scolaire, il se découvre une passion pour le deux-roues en s’achetant une draisienne
A l’âge de 20 ans, il commence à travailler à la briqueterie de Babbington puis en 1884, il se marie avec Mabel Fearn.
Son premier enfant nait un an plus tard. Il portera les mêmes noms et prénoms: William Edward Brough
En 1886, W.E. Brough s’inscrit à la « Nottingham University College » pour y étudier l’électricité et le magnétisme. Il deviendra alors chef électricien à la « Babbington Coal Company ».
Cette même année, il se lance dans la construction d’une bicyclette qu’il surnommera « Giant Cycles » en référence à son frère que l’on surnommait « Nottingham Giant », c’est à dire le géant de Nottingham en raison de sa taille hors norme (2m32).
Sa bicyclette innove par sa sécurité. Elle rencontre un succès fou qui le pousse à créer son entreprise: la « Giant Cycles » à Vernon-Road.
En 1890, il décide de se tourner vers l’automobile et construisant sa première auto, la Brough. Conjointement, né son second fils, Georges Edward Brough (futur fondateur de Brough Supérior).
En 1902, la première motocyclette Brough sort des ateliers de Vernon Road. La production de motocyclette en grande série ne débutera qu’en 1908.
Au début du 20ème siècle, les deux fils Brough participèrent à plusieurs courses de motos, avec quelques médailles à la clé et toujours, au guidon de Brough.
Georges étant le plus passionné des deux frères, il insiste pour essayer toutes les motos que son père construit.
Le développement de Brough sera freiné par la première guerre mondiale. Brough produit alors des pièces pour la Royal Navy.
A la fin de la guerre, Georges entre en partenariat avec son père et gère les ventes de motos .
Il propose plus tard à son père la création de motos de luxe et super puissante, ce pour quoi son père n’est pas convaincu.
En 1919, Georges Brough décide alors de créer son usine à Haydn Road. Son père lui interdit de nommer ses motos « Brough ».
Désireux de faire mieux que celui-ci, ses motos porteront le nom de « Brough Supérior ». Environ une demi dizaine de motos sortent la première année.
La production commence sérieusement en 1920 avec la Brough Supérior MK1. Toutes les Brough Supérior étaient personnalisables à la demande du client.
Les moteurs provenaient principalement des motoristes MAG et JAP en ayant reçues des modifications à la demande de Georges Brough. Les moteurs MAG et JAP, dans leur configuration équipant les Brough Supérior, ne se retrouvent sur aucune autre moto.
Les Brough Supérior, surnommées « Rolls Royce de la moto », n’ont reçues que des clients d’exceptions dont Lawrence D’Arabie, qui a donné la renommée de la marque en prouvant sa fiabilité à travers ses multiples voyages.
Lawrence d’Arabie posséda 8 Brough Supérior au cours de sa vie (dont plusieurs SS-100). Il fit la découverte de la marque à travers le premier modèle, acheté d’occasion en 1922, la MK1.
Le modèle le plus puissant de la marque, est la SS-100 qu’expose ci dessous Guy Baster.
La Brough Supérior SS-100 est un modèle sortie en 1924 et produit jusqu’à la disparition de la marque en 1940, en arborant quelques évolutions.
La moteur JAP de 1000cc installé en 1924 laissera la place à un Matchless de cylindrée équivalente en 1937.
Au delà des voyages de Lawrence d’Arabie, le marketing de Brough Supérior repose sur la vitesse puisque la SS-100 était livrée avec un certificat stipulant que la moto était capable de dépasser les 160 km/h et ceux, dès les premiers modèles.
Herbert ‘Bert’ le Vack, sur une SS-100 atteint 191,591 km/h sur la « Journée des Records de Vitesse » d’Arpajon de 1924
En 1927, sur la même course c’est encore la SS-100 la plus rapide avec Freddie Dixon qui atteindra les 191,642 km/h.
Se rendre au Musée Baster:
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