RATIER L7, des airs d’allemandes đŸ€”

« Ceci n’est pas une BMW Â» 😂

A une Ă©poque oĂč ma BSA roulait, je me rendais Ă  Haillicourt pour prendre quelques photos d’Il Ă©tait une fois le Pas de Calais LibĂ©rĂ©; c’était il y a un peu plus d’une semaine 😁

A l’entrĂ©e, je me garai Ă  cĂŽtĂ© d’un magnifique side-car « Ratier Â», vĂ©ritable marque française dont les origines remontent Ă  1944, quand les allemands Ă©taient « reconduits Â» Ă  la frontiĂšre par les alliĂ©s.

Durant son repli, l’Allemagne laissa derriĂšre elle un nombre considĂ©rable de motocyclettes. C’est ainsi que la France crĂ©a le CMR (Centre de Montage et de RĂ©paration), un centre consistant Ă  rĂ©parer les motos allemandes, principalement des BMW

En 1947 la CMR disparaĂźt et les stocks sont repris par la CEMEC (Centre d’Étude des Moteurs Ă  Explosion et Ă  Combustion) qui va se mettre Ă  crĂ©er des Bitzas (motos construite Ă  base de diffĂ©rents modĂšles et/ou marques). Les stocks s’épuisant, CEMEC finit par construire ses propres piĂšces en devenant petit Ă  petit un vĂ©ritable constructeur français.

En 1954 Cemec est rachetĂ© par Ratier, entreprise spĂ©cialisĂ©e dans la piĂšce d’aviation.

Une lĂ©gende fait croire que les motos Ratier ont Ă©taient fabriquĂ©es Ă  Figeac dans le Lot (46), c’est pourtant faux. Si Ratier avait une usine Ă  Figeac, c’était principalement pour la richesse en bois de la rĂ©gion; bois nĂ©cessaire Ă  la fabrication d’hĂ©lice.

Les motos Ratier Ă©taient fabriquĂ©es Ă  Montrouge (92) non loin de l’ancienne usine Cemec (BiĂšvres (91) Ă  20 kms).

Sur ce, j’ai passĂ© les trois derniers jours Ă  dĂ©monter/remonter ma BSA dans l’espoir de reprendre mon road-trip, mais elle ne veut rien savoir 😒

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