JEUDI 20 MAI

Le matin, café en main, je réfléchis. J’annule l’itinéraire touristique du jour pour faire un détour chez Décathlon Pau en quête d’une bonne tente.

Sur la route, je fais une halte par le circuit de Nogaro

Je traverse Pau et la route devient de plus en plus montagneuse. J’apprécie énormément les petits cols entre Pau et Oloron Sainte-Marie.

Jusqu’ici pas de bielle cassée, pas de soupapes cassées, la boîte de vitesse est à sa place, les roues sont rondes…j’ai une tente étanche, tout va bien 😁

A Oloron Sainte-Marie, je me décide de manger en face de la Cathédrale puis d’y faire un petit tour.

Je poursuis ma route vers Saint Jean Pied de Port. Là aussi je découvre une petite ville pleine de vie et débordante de monde.

Je ne m’y arrête pas, j’ai encore de la route. Traverser les Pyrénées m’inquiète un peu, je ne sais pas à quelle allure je parviendrai à rouler.

Finalement, tout se passe bien. Les 11 chevaux-vapeurs que développent la BSA me permettent d’avoir une vitesse de croisière avoisinant les 25 km/h dans les pentes à 10%.

Arrivé en haut du Col d’Orgambidé, je suis accueilli par de nombreux chevaux et poulains en liberté.

Je n’ose pas les approcher, je ne sais pas vraiment s’ils sont sauvages et je redoute les poulains, souvenir d’une enfance dans un ranch où les poulains voulaient jouer avec moi…mais pas comme je le souhaitais.

Quelques moutons et vaches sont aussi à signaler.

Je traverse finalement la frontière par une route en béton en direction d’une aire de camping proche d’Orbaizeta.

Sur la route, dans la vallée d’Aezkoa, se trouve les ruines de la Manufacture Royale d’Armes et de Munitions d’Orbaizeta.

Érigée au XVIIIe siècle, elle fournissait armes et munitions à l’armée espagnole. L’emplacement a été choisi en raison de la proximité de minerai de fer, d’eau et de bois.

Situé proche de la frontière, la manufacture aura été maintes fois incendiée et pillée durant son siècle d’existence.

En effet, la manufacture cessera son activité au XIXe siècle.

Le moment d’histoire terminé, il se fait tard. La route est bordée de panneaux d’interdictions aux tentes, caravanes et camping-cars.

Une mauvaise surprise m’attendait à l’aire de camping: il est fermé.

Je ne prends pas le risque de dormir ici, la Guardia Civil rode dans le coin également. L’idée de devoir violer le couvre-feu m’angoisse.

Je trace en direction des Bardenas-Reales, je devrais bien trouver un endroit pour m’arrêter dormir.

Je décide de poser ma tente sur une aire de repos bordant la NA-2040.

Je suis bien loti, j’ai vue sur l’Embalse de Usoz, un lac.

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