Claude Reynaud, expose parmi sa collection au Château de Bosc, une « Motocyclette Légère N°16 », fabriquée par la « Manufacture Française d’armes et cycles de Saint-Etienne » entre 1910 et 1913.
Elle se fait surnommer la RUPTA.
Edit: Un lecteur, Jean-Luc Lamouroux, ayant eu le bon coup d’œil, vient de remarquer que le moteur présent sur la photo, n’est pas celui d’origine. Il s’agirait d’un moteur plus récent, de 1914, fabriqué par Eugène Billion. qui équipait les premières motocyclettes Hirondelle et Ultima Lyon.
Qu’est-il arrivé au moteur d’origine ? Cela restera à jamais un mystère…
Les moteurs équipant les Rupta sont à l’origine des moteurs Deronzière fabriqués pour les motocyclettes du même nom par Francisque Croizier-Deronzière dès 1906.
Ses moteurs présentent un système breveté d’allumage par « Magnéto à Rupteur » (que l’on retrouve encore sur les « Rupta » en un peu plus évolué).
Malheureusement, la société de Francisque Croizier-Deronzière fait faillite en 1907.
Les brevets sont rachetés en 1908 par Eugène Billion qui perfectionnera les moteurs.
Par la suite, il les vendra à d’autres constructeurs et assembleurs de motocyclettes dont la « Manufacture Française d’armes et cycles de Saint-Etienne ».
La suite après la pub…
La manufacture vendait en option une « voiturette remorque », de quoi emmener sa compagne en vacance avec une « Rupta »😊
Observez ci dessous, une description du sytème d’allumage dans le livret d’accompagnement de la Motocyclette Rupta.
La Rupta 1913 est donc un monocylindre français développant 2,5 chevaux-vapeurs. Sa masse annoncée est d’environ 45 kgs pour une vitesse maximale de 50 km/h. Il est garanti que la moto puisse grimper une côte à 10%.
Avec un consommation de 2,5L/100, la moto avait une autonomie d’environ 180 kms.
La Rupta de 1913 est la plus évoluée des Rupta. Par rapport au modèle 1912, on notera un cadre et un carter de distribution différent.
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