Au matin, je ne suis pas pressé. Je flâne un peu avant de rejoindre pas la route Alcubierre.
Là-bas, et bien je flâne encore un peu dans un café avant de rejoindre une piste off-road qui doit m’emmener à Las Cuevas de San Caprasio, des maisons troglodytes situées à plus de 800 mètres d’altitudes.
La piste en terre battue est devenue caillouteuse par endroit et fortement vallonnée. Je prends beaucoup de plaisirs. La vue, quand elle n’est pas cachée par les arbres, est magnifique.
Il y a quelques passages à 20% mais la moto grimpe sans broncher en première. Au sommet, les pentes tombent à pic et me donnent un peu le vertige.
Après être monté…je remonte encore pour arriver en haut de San Caprasio. Je béquille ma moto et décide de visiter les maisons d’ermites bordant la falaise.
Le chemin qui y mène est plutôt périlleux, si bien que je marche à quatre pattes par moment, de peur de tomber dans le ravin.
Aujourd’hui, ce ne sont plus que des refuges. Des matelas et du charbon sont à disposition ainsi qu’une petite chapelle.
J’ai réussi à monter maintenant ma phobie sera de redescendre. Des peurs infondées tout compte fait, je ne prends pas de vitesse et tout se passe bien.
J’apprécie beaucoup les chemins au creux des ravins, ils donnent un super côté aventure. Je croise encore un hameau abandonné et puis je me mets à remonter.
Le coin est fabuleux, il est remplis de rapaces. Je reste quelques temps pour les observer mais je n’ai pas de téléobjectif pour les photographier.
Je poursuis alors mon chemin en direction de l’Ermitio San Miguel. Là aussi la route est très montagneuse. Il n’y a pas de rails de sécurité, il ne faudra surtout pas rouler trop vite, au risque de glisser dans un virage et partir loin.
Le paysage est tout autre, c’est de la steppe. On se croirait vraiment dans Lucky Luke. C’est un dépaysement total !
Le soleil s’apprêtant à se coucher, je n’ai pas suffisamment avancé sur l’itinéraire que je m’étais programmé à force de prendre des photos et des vidéos.
Je quitte la piste pour rejoindre Alcaniz par la route.
Il se fait très tard et je roule pendant 2 heures dont la dernière avec le phare allumée, ce qui n’est pas bon pour ma machine.
Arrivé très tard à Alcaniz, je profite d’un repos bien méritée au Camping La Estanca.